Une restauration devenue urgente: pourquoi?
La tour Saint-Jean du château de Bourmont est un beau témoignage de ce que fut ce château à la fin du Moyen-Age : une place forte française aux frontières du duché de Bretagne, lorsqu’il est édifié aux XIVe et XVe siècles.
Cette tour de l’ancienne forteresse, au sud-ouest de l’enceinte médiévale, constituée d’une tour circulaire adossée à une tour de plan rectangulaire, est restaurée et réaménagée au milieu du XIXe siècle, avec la création de pièces carrées, de grandes fenêtres, d’un chemin de ronde avec mâchicoulis et crénelages, entourant une toiture centrale sans doute en ardoises. Il y a environ une cinquantaine d’années, suite aux usures du temps et des intempéries, un quart de la tour s’est effondré sur lui-même. La chute de la toiture a entraîné l’effondrement de l’ensemble des planchers en bois et de la moitié occidentale des murs de la tour circulaire, depuis le chemin de ronde jusqu’au niveau inférieur situé au niveau des douves, sous la terrasse du château.
Lors de cet effondrement, une belle pierre des Rairies de l’époque Renaissance, figurant les armoiries écartelées de François de Maillé de la Tour-Landry (1553-1598), seigneur de Bourmont, chambellan du roi Henri III et du duc d’Alençon, et de Françoise, dite Diane de Rohan, mariés le 3 février 1564, a été ensevelie dans les douves et a été depuis mise à l’abri.